Assise devant le "mur de la honte", construit illégalement par la police pour séparer les consommateur.ices de crack des autres habitant.es du quartier, une petite troupe commente un récent article du Chiffon sur le sujet. Mathilde, qui a mené l'enquête pour Le Chiffon, donne la parole dans cet épisode à Dominique et Françoise, deux habitantes du quartier, et à Benjamin, qui a étudié les différentes associations qui portent des revendications en lien avec les personnes déplacées aux 4 Chemins.
Depuis 30 ans, la police déplace les personnes les plus dépendantes au crack d'un quartier à l'autre. Il ne s’agit jamais de répondre aux besoins de ces individus marginalisés mais d’apaiser les mécontentements des riverains. Aux Quatre-Chemins, le "mur de la honte" a même été construit pour prévenir la contestation des habitants de ce quartier populaire. Ce dispositif autoritaire fonctionne-t-il ?
La demie-douzaine est pleine !
Dans ce sixième podcast, la rédaction examine le sujet des tiers-lieux à Paris. Avez-vous déjà eu l'impression que les tiers-lieux ont un étrange arrière-goût de start-up ? Si oui : écoutez cette émission, pour comprendre d'où vient cette intuition ! Si non : écoutez absolument cette émission, pour qu'on puisse vous expliquer ce qui cloche d'après nous !
"Surtout, évitez la comparution immédiate !"
Voilà un conseil qu'on trouve sur tous les tracts en manif'. Mais pourquoi, au juste ? Et : est-ce possible pour tout le monde ?
Dans le cinquième épisode de notre podcast, nous revenons sur un article intitulé "Comparution immédiate : (in)justice des pauvres", paru dans Le Chiffon en 2020. Nous vous promenons à travers Paris à la rencontre de Clara, autrice de l'article, Pascale Pascariello, journaliste pour Médiapart à l'origine d'un buzz après l'enregistrement d'une comparution immédiate, et de Thomas Léonard, sociologue et auteur de la thèse "De la politique publique à la pratique des comparutions immédiates : une sociologie de l'action publique au prisme des configurations locale et nationale" (Université Lille 2).
Episode à écouter bien au chaud, calé dans un canap' avec un thé à la main !
De quoi ça vit, à ton avis, un rat à Paris ? De récup' bien sûr !
Dans ce quatrième épisode de notre podcast, nous revenons sur notre dossier spécial poubelle et plus précisément sur la récupération de nourriture. Récup' sauvage, récup' associative, récup' marchande : comment la capitalisme parvient-il désormais à vendre ses déchets ? Quelles forme prend l'aide infiniment précieuse mais également questionnable, par certains aspects, de la récupération associative ? Comment penser la récup' dans le monde idéal ?
Avec nous en direct du studio : Jeanne Guien, philosophe et autrice de « Le consumérisme à travers ses objets » et Sandra, de la Brigade de Solidarité Populaire Pantin-Auber !
Vous souvenez-vous de ce qui a causé l'incendie de Notre Dame ?
Nous avons posé la question à quelques personnes sur le parvis de la cathédrale, et une réponse revient : "Il n'y avait pas une histoire de mégots, de cigarettes et d'ouvriers ?"
Non ! Enfin plus précisément : si, bien sûr, il y a bien une histoire de mégots. Mais est-elle vraie ? Pourquoi tout le monde a t-il retenu cette version de l'histoire ?
Nous avons enquêté sur les causes de l'incendie de Notre Dame et publié un article fouillé sur la question.Dans cet épisode, nous revenons sur notre enquête avec deux invités : Laurent Valdiguié, reporter et auteur du livre "Notre Dame : Le Brasier des Vanités" et Waldemar Kamer, journaliste auteur de l'article paru dans Le Chiffon.
Un podcast enregistré dans les catacombes, 20 mètres sous Paris, ça claque, non ?
Dans cet épisode, nous retrouvons Roxane, sociologue des cataphiles (les gens qui aiment crapahuter dans les "ktas") pour revenir ensemble sur un article paru dans le deuxième numéro du Chiffon. Des centaines de personnes aiment venir se terrer sous Paris pour festoyer, rigoler... mais aussi pour nettoyer, restaurer de vielles fondations ou gratter des graffitis. Le travail accompli s'apparente presque à un service public, rendu sans contrepartie d'argent ou de pouvoir. Comment ? Pourquoi ? On en discute avec Amélie et Paul, du LEØ : dans leur squat, tous types de déchets du capitalisme sont recyclés et revalorisés. Là aussi, des personnes "travaillent" bénévolement, et même illégalement pour le bien commun...